DOCUMENTATION
Barême des droits de mutation par décès
EPOUX ET PARTENAIRES DU PACS (art. 796-0 bis CGI) | |||
ABATTEMENT | PART TAXABLE | TAUX | RETRANCHER |
Exonération totale pour les successions ouvertes depuis le 22.08.2007 | (art. 777 CGI) | ||
LIGNE DIRECTE | |||
ABATTEMENT | PART TAXABLE | TAUX | RETRANCHER |
Sur la part de chacun des ascendants et sur celle de chacun des enfants vivants ou représentés par suite de prédécès ou de renonciation : * 100 000 € pour les successions ouvertes depuis le 17.08.2012. Entre les représentants des enfants prédécédés ou renonçants, cet abattement se divise d’après les règles de la dévolution légale. | depuis le 31.07.2011 | _ | _ |
jusqu’à 8 072 € | 5% | ||
de 8 072 € à 12 109 € | 10% | 404 € | |
de 12 109 € à 15 932 € | 15% | 1 009 € | |
de 15 932 € à 552 324 € | 20% | 1 806 € | |
de 552 324 € à 902 838 € | 30% | 57 038 € | |
de 902 838 € à 1 805 677 € | 40% | 147 322 € | |
au delà de 1 805 677 € | 45% | 237 606 €- | |
FRERES et SŒURS (art. 779 CGI) | DEPUIS le 01-01-2011 | ||
ABATTEMENT | PART TAXABLE | TAUX | RETRANCHER |
Sur la part de chacun des frères et sœurs vivants ou représentés par suite de prédécès ou de renonciation : * 15 932 €. Entre les représentants des frères et sœurs prédécédés ou renonçants, cet abattement se divise d’après les règles de la dévolution légale. (art. 796-0 ter CGI) : * Exonération totale pour les successions ouvertes depuis le 22.08.2007 | |||
inférieure à 24 430 € | 35% | ||
supérieur à 24 430 € | 45% | 2 443 € | |
Le frère ou la sœur célibataire, veuf, divorcé ou séparé de corps, est exonéré de droits de succession à la double condition : - qu'il soit infirme ou âgé de plus de 50 ans au moment du décès. - qu'il ait été constamment domicilié avec le défunt pendant les 5 années précédant le décès. | |||
NEVEUX et NIECES venant de leur propre chef (art. 779 CGI) | |||
ABATTEMENT | PART TAXABLE | TAUX | RETRANCHER |
7 967 € | (art. 777 CGI) | 55% | |
Lorsque des neveux et nièces issus de souches différentes sont appelés à la succession ou lorsqu’ils sont en concours avec un ou plusieurs frères et sœurs du défunt, les neveux et nièces viennent en représentation de leur auteur prédécédé ou renonçant et bénéficient à ce titre des mêmes tarifs et abattements que celui-ci. | |||
COLLATERAUX jusqu’au 4ème degré | |||
ABATTEMENT | PART TAXABLE | TAUX | RETRANCHER |
(art. 777 CGI) | 55% | ||
COLLATERAUX au delà du 4ème degré | |||
ABATTEMENT | PART TAXABLE | TAUX | RETRANCHER |
(art. 777 CGI) | 60% | ||
NON PARENTS | |||
ABATTEMENT | PART TAXABLE | TAUX | RETRANCHER |
(art. 777 CGI) | 60% | ||
TOUT HERITIER HANDICAPE (art. 779 CGI) | |||
ABATTEMENT | PART TAXABLE | TAUX | RETRANCHER |
159 325 € | en fonction du lien de parenté | ||
TOUT HERITIER (art. 788 CGI) | |||
ABATTEMENT | PART TAXABLE | TAUX | RETRANCHER |
1 594 € | en fonction du lien de parenté | ||
Réductions de droits de succession
(article 780 et suivants du CGI)
Invalides de guerre de plus de 50% | réduction de moitié des droits sans que la réduction ne puisse excéder 305 € |
Contrats d’assurance-vie
Contrats souscrits après 13 octobre 1998 | Contrats souscrits après 13 octobre 1998 Primes versées avant 70 ans : Prélèvements de 20% par l’assureur après abattement de 152 000 € par bénéficiaire ( tous contrats confondus). Primes versées après 70 ans : Taxation au titre des droits de succession après abattement global de 30 500 € quel que soit le nombre de contrats souscrits par l'assuré et le nombre de bénéficiaires. |
Règles successorales applicables en France
Lorsqu’une personne décède, les biens composant son patrimoine sont immédiatement et automatiquement transmis à ses héritiers. Pour rappel, la loi détermine les personnes qui héritent, on appelle cela la dévolution légale de la succession. Mais rien n’interdit à une personne de modifier sa dévolution légale en établissant un testament ou encore un contrat particulier (donation entre époux ou au dernier survivant). On appelle cela la dévolution testamentaire. Ainsi, lors du règlement d’une succession, le notaire devra parvenir à combiner les règles légales de dévolution et les dispositions de dernières volontés du défunt pour connaître les personnes devant hériter de son patrimoine.
La loi classe les héritiers en quatre ordres. Chacune de ces quatre catégories constitue un ordre d’héritier qui exclut les suivants : ce sont les héritiers les plus proches en degré de parenté qui héritent et qui excluent les autres. Toutefois, la règle de la représentation permet aux descendants d’un héritier déjà décédé de recueillir sa part d’héritage.
- La règle des ordres :
- 1er ordre : les descendants en ligne directe : les enfants et leurs descendants (Les enfants légitimes, naturels et adultérins ont les mêmes droits)
- 2e ordre : Les ascendants privilégiés (père et mère) et les collatéraux privilégiés (frères et sœurs, neveux et nièces, petits-neveux et petites-nièces), etc.
- 3e ordre : Les ascendants ordinaires (grands-parents et arrière grands- parents).
- 4e ordre : Les collatéraux ordinaires jusqu’au 6e degré : oncles et tantes, cousins au 4e, 5e et 6e degré.
* Le conjoint survivant à la qualité d’héritier, mais échappe au classement dans un ordre. Il vient en concours avec les héritiers des deux premiers ordres et exclu ceux des troisièmes et quatrièmes ordres.
- La règle des degrés :
La proximité de parenté s’établit par le nombre de générations, chaque génération constituant un degré supplémentaire.
- Ligne directe :
On appelle ligne directe la suite des degrés entre personnes qui descendent l’une de l’autre (ex. : les enfants ou les petits-enfants).
On compte autant de degrés qu’il y a de générations entre les personnes : ainsi, le fils est, à l’égard du père au premier degré, le petit-fils au second.
- Ligne collatérale :
On appelle ligne collatérale la suite de degrés entre personnes qui ne descendent pas les unes des autres, mais qui descendent d’un auteur commun. Ici les degrés se comptent par génération, depuis l’un des parents jusqu’à l’auteur commun : ainsi deux frères sont au deuxième degré (les parents au premier degré et eux au second), l’oncle et le neveu sont au troisième degré, les cousins germains au quatrième.
Les parents collatéraux ne succèdent pas au-delà du sixième degré.